Au-delà du coronavirus et de la fête du Travail, d’autres actualités méritent notre attention en ce vendredi 1er mai. Le chauffard qui a renversé deux policiers à moto lundi à Colombes a été mis en examen, le candidat démocrate à la présidentielle américaine Joe Biden a rejeté les accusations d’agression sexuelle d’une ancienne collaboratrice, et Tony Allen, le pionnier de l’afrobeat, est décédé. Tour d’horizon de ces trois faits marquants du jour.

Policiers percutés à Colombes : l’attaquant mis en examen

Youssef T., accusé d’avoir fauché au volant d’une voiture trois policiers lundi à Colombes (Hauts-de-Seine), a été mis en examen et écroué ce vendredi pour « tentative d’assassinats sur personne dépositaire de l’autorité publique en relation avec une entreprise terrorriste », a annoncé le parquet national antiterroriste.

Selon des sources concordantes, ce Français de 29 ans animé par une idéologie anti-occidentale et ayant fait allégeance au groupe Etat islamique (EI) assume « totalement son acte » qui a grièvement blessé deux policiers et qu’il aurait commis seul. Connu pour des « faits de droit commun anciens », Youssef T. avait fait l’objet d’un rappel à la loi pour outrage à agent en 2014. L’homme n’était « pas fiché S » pour radicalisation, selon le parquet antiterroriste.

Joe Biden dément l’accusation d’agression sexuelle d’une ex-collaboratrice

Le candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden a démenti catégoriquement ce vendredi l’accusation d’agression sexuelle d’une ancienne collaboratrice qui perturbe fortement son début de campagne face au président Donald Trump. Ces allégations sur des faits remontant aux années 1990 « ne sont pas vraies », a déclaré dans un communiqué l’ancien vie-président américain. « Cela n’est jamais arrivé », a-t-il affirmé.

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Tara Reade, 56 ans, accuse Joe Biden, 77 ans, de l’avoir agressée sexuellement dans un couloir du Congrès américain, lorsqu’il était sénateur en 1993. Sans véritable « échanges de mots », a-t-elle raconté pour la première fois dans un podcast diffusé le 25 mars, « il m’a mise contre le mur », embrassée et « il m’a pénétrée avec ses doigts ».

Le père de l’afrobeat, Tony Allen, est décédé

Tony Allen, batteur nigérien et considéré comme le pionnier de l’afrobeat, est décédé jeudi soir à Paris à l’âge de 79 ans, a rapporté son manager. « On ne connaît pas exactement la cause du décès », a indiqué Eric Trosset tout en précisant qu’il n’a pas été emporté par le Covid-19. La star vivait à Courbevoie, près de Paris.

Tony Allen fut dans les années 60 et 70 le batteur et le directeur musical de son compatriote Fela Kuti, avec qui il créa l’afrobeat, genre à part entière, musique hypnotique et répétitive mêlant le style highlife, la polyrythmie yoruba, le jazz, le funk et qui devint un des courants fondamentaux de la musique africaine du 20e siècle.

Avec Fela et le groupe Africa 70, il va enregistrer une quarantaine d’albums, avant que les chemins des deux complices ne se séparent après 26 ans de collaboration. Sa rythmique était si intense qu’à son départ, Fela a eu besoin de quatre batteurs pour le remplacer, et l’a ainsi surnommé « l’homme qui joue comme cinq batteurs ».